Egalité salariale et plafond de verre

En Belgique, l’écart salarial entre hommes et femmes s’élevait encore à 22% en 2015. L’une des raisons de cet écart est ce que l’on appelle le « plafond de verre », c’est-à-dire la sous-représentation des femmes dans des hautes fonctions : elles peuvent progresser dans la hiérarchie de l’entreprise ou d’une institution mais seulement jusqu’à un certain niveau : plus on monte dans la hiérarchie et moins on a de chance de trouver des femmes. A diplôme et compétences égales, les femmes ont souvent moins de chance d’obtenir une promotion et elles doivent avoir un CV plus fourni qu’un candidat homme pour obtenir le même poste.

Cette situation est d’autant plus frappante que les résultats scolaires des filles sont meilleurs que ceux des garçons, et ce jusque dans l’enseignement supérieur. La loi du 28 juillet 2011 vise à garantir la présence des femmes dans le conseil d’administration des entreprises publiques autonomes, des sociétés cotées et de la Loterie Nationale, et instaure un quota d’au moins un tiers de membres du sexe le moins bien représenté dans le conseil d’administration.