Sexisme et médias sportifs

Au niveau professionnel, les sportives souffrent encore d’un désintérêt de la part des médias, des annonceurs et des équipementiers sportifs ce qui, malgré d’excellents résultats remportés lors de compétitions internationales, retarde la professionnalisation et la promotion du sport féminin en tant qu’activité digne d’attention. Dans les médias télévisuels, elles n’occupent que moins de 10% des programmes consacrés au sport, comme le montre le tableau ci-dessous, réalisé par le CSA pour son Baromètre Diversité-Egalité de 2017 :

Les garçons/hommes font également face au sexisme dans leur pratique et dans les médias. Les sportifs doivent coller à une image contraignante de la masculinité et de la virilité. Ceux qui pratiquent un sport considéré comme « féminin », tels la gymnastique rythmique et la natation synchronisée (pourtant exclusivement masculine à l’origine) doivent faire preuve d’abnégation face aux insultes et aux remarques sexistes ou homophobes. Ces deux sports sont les seules disciplines olympiques actuellement interdites aux hommes, marquant une ségrégation envers ceux-ci.