Les femmes et les hommes dans la participation politique

Voter, s'engager dans un parti politique ou dans des institutions politiques ne sont pas les seules manières d'exercer la citoyenneté politique.

Une partie de cet exercice se déploie dans d'autres organisations telles que les syndicats, les conseils d'administration, les organes publics consultatifs, les mouvements sociaux dont les mouvements de femmes et les mouvements féministes.

Ces organisations peuvent être à l'origine d'événements protestataires (grèves, pétitions, manifestations...) ou à l'origine de la mise à l'agenda politique de nouveaux problèmes sociaux. Ainsi en est-il de la mise à l'agenda de problèmes ayant une dimension de genre ou portés par des actrices et des acteurs féministes.

Depuis le début des années 1990, la Belgique a décidé d'agir sur le plan législatif et constitutionnel pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans le processus de décision politique. Plusieurs lois, décrets et ordonnances ont ainsi été adoptés aux niveaux fédéral, communautaire et régional pour renforcer la présence des femmes au sein des assemblées législatives et au sein des organes exécutifs (gouvernements et organes d'avis), en imposant un pourcentage minimum de personnes de même sexe au sein, par exemple, des conseils d'administration des entreprises cotées en bourse, des associations financées par les pouvoirs publics...